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Dans ces peinturs Pieter
Sonnemans évoque un monde étrange et menaçcant, un monde qui
est le nôtre.
Un monde plein de souffrance et d'angoisse au bord de l'abîme.
Un monde où l'homme s'égare et risque d'être la victime de forces
destructices.
On poor ranger l'oeuvre de Pieter Sonnemans dans le prolongement de la peinture de
Kokoschka et de Soutine.
Les peintures "die Wintzbraut" de Kokoschka, et "boeuf abattu"
de Soutin ont marqué la direction que Pieter Sonnemans a égemalement
choisi.
Dans ses sérigraphies c'est avec précaution que Pieter Sonnemans évoque,
åa l'aide d'images projetées de façon photo-mecanique, un monde
mythique et de rêve, un monde prudent et transparentes.
De grandes surfaces colorées font naître des représentations
toutes transparentes, plutôt légères que déprimantes.
Elles montrent le côté plus ou moins lyrique du peintre.
L'homme y est l'exlorateur de l'espace, un être volant qui se perd dans l'infini
du désir.
Prechiste, sautant dans le blue donnant l'éternité, dans l'espace cosmique,
quittant le paysage terrestre.
L'homme poisson ailé, mordant le blue, est à la recherche de ses racines,
les traces effacées; il saute dans l'inconnu.
Des images télévisées assaillent la rétine; le peintre
reçcoit des signaux et les e assimile dans;ces peintures, symboles, d'angoisse
et de conjuration.et de'conjui-ation.
Il nous montre l'homme enveloppé de chair, et de muscles, victime de manipulation
génétique et de lavage de cerveu, condamné à être
un robot; un homme artistique dirigé par des ordinateurs et non plus le rêveur
rempli de poésie qui se savait à proximité d'un monde meilleur
et différent.
L'homme mutilé, handicapé d'esprit, non plus rêveur mais vivant
l'esprit vide.
La science fiction est devenue, réalité et dans ses toiles le peintre
exprime le saut fatal de l'homme dans l'obscurité.
Ne montant pas vers le soleil, vers l'ambition absolue, comme Icarus, mais tombant
dans un précipice, le Hadès, dont le retour est impossible.
Des symboles au mur, pas de décoration.
L'arbalétrier ne tire pas sur la cible, mais sur le spectatour de la peinture
qui se croit être la cible lui-même.
Pieter Sonnemans répond à sa manière en inventant des symboles,
qu'il donne une réponse à la question éternelle, à la
question angoissante que pose le néant à l'homme.
C'est la fameuse énigme qu' a [posé déjà le sphinx à
Oedipe.
L'homme est interrogé sur lui-même afin de savoir s'il connaît
le nom de cette créature merveilleuse qui traverse le temps.
Pieter Sonnemans aborde sespeintures par un arrière-plan foncé. C'est
un tableau sur lequel il écrit et peint.
Des surfaces basculantes interrompent le noir et forment une espace cosmique de caractère
apocalyptique où l'homme s'efforce de fuir la destruction complètes.
L'homme, "puppet on a string", embrouillé, par ses propres pensées
et idées.
Le corps sur les peintures sont toat charnels,tourmentés, montrant des traces
d'affolement.
Des peintures expressionistes esquissant à grands traits l'inquiétude
et l'effroi exprimant des idées qui ne se révèlent qu'après
de longues contemplations.
C'est comme l'a dit Paul Klee: "l'artise sait beaucoup, mais il ne le sait qulaprès".
C'est ainsi que Pieter Sonnemans comprend seulement après coup comment naît
sa peinture et quel pourrait en être le sens.
La vie qui veut être conservée en signes de coeur, en chants d'illusion.
C'est un monde bizarre que nous montre Pieter Sonnemans; pourtant c'est le nôtre.
Obsorve-le d'un oeil émerveillé, l'oeil de l'imagination qui ne doit
pas mourir. |
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